Nelson Mandela : sept citations inspirantes

Article : Nelson Mandela : sept citations inspirantes
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18 août 2020

Nelson Mandela : sept citations inspirantes

Il y a un mois, le monde a commémoré le Mandela Day. En effet, le 18 juillet naquit le premier Président noir d’Afrique du Sud. Prix Nobel de la paix en 1993, Mandela, artisan de la lutte contre l’apartheid au pays arc-en-ciel est décrit par l’ancien Président américain Barack Obama comme «un héros pour le monde ». « Et quand il quittera cette terre (…), nous savons tous, je pense, que son héritage est un de ceux qui traversera les âges » affirmait le Premier Président noir des USA lors de sa visite au Sénégal en 2013.

Décédé le 5 décembre 2013, il a utilisé durant ses 95 ans de vie sur terre son art oratoire pour prôner la paix et inspirer le changement. Aujourd’hui, je vous invite à découvrir ses 7 citations inspirantes et motivantes. Ce sont les électrochocs qui m’aident à tenir bon de manière quotidienne en dépit des embûches.

1. Je n’étais pas un messie, mais un homme ordinaire qui était devenu un leader en raison de circonstances extraordinaires.

Quel mot, selon vous caractérise le mieux cette citation ? Si vous avez pensé à l’humilité, alors oui, c’est cela : l’humilité. Si l’humilité était un proverbe, il n’y a pas de doute que c’est celui-ci. Par ces mots, Madiba nous invite à son école. L’école dans laquelle la matière principale ou la majeure serait l’humilité. Aussi, celui qui fut Président interpelle-t-il et fait rougir de honte toutes ces personnes qui se croient investies d’une mission providentielle. Il envoie un message aux personnes qui s’arrogent des titres salvateurs. Il s’adresse aux « messianistes politiques, économiques, religieux et sociaux ».
Au regard de son histoire douloureuse, si Mandela dit qu’il n’est pas un Messie, qui peut prétendre l’être ? Soyons humbles comme celui qui au prix de sa vie n’a pas arrêté à défendre des causes. Il nous le dit dans un autre discours.

2. J’ai chéri l’idéal d’une société démocratique et libre dans laquelle tous vivraient ensemble, dans l’harmonie, avec d’égales opportunités. C’est un idéal que j’espère vivre. Mais si besoin est, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.

Si la société sud-africaine dont Nelson est issu et a dirigé n’est pas totalement celle qu’il a idéalisé, le message envoyé par le Prix Nobel de la paix n’est pas anodin. En grand coach motivateur, Madiba invite à lutter becs et ongles pour ses idéaux quitte à y laisser sa vie s’il le faut. Certes un idéal peut paraître non atteignable et impossible. Toutefois, il faut y croire.

3. Cela semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse.

Au niveau personnel, c’est le proverbe qui me donne de l’espoir. Comme les deux précédents, les mots utilisés dans ce proverbe sont forts évocateurs. En société, les gens ne croiront pas en vous. Ils vous diront que vous êtes incapable de réaliser quoique ce soit. Ils vont même tenter de vous dissuader voire de vous empêcher de rêver. Conséquence, des doutes se sèment au fond de vos pensées. Mais Mandela nous pousse à faire œuvre de foi. Cette œuvre, il l’a expérimentée lui-même de la prison à présidence. Avoir de l’espérance pour éviter d’être confiné et se replier sur soi, de s’emprisonner cédant aux discours défaitistes des prophètes semeurs de pessimisme.Comme un envoi en mission, il appelle à nourrir de l’espoir et croire en ses rêves même ceux qui font peur.

4. Que tes choix reflètent tes espoirs, non tes peurs.

Le plus grand prisonnier politique africain est un optimiste. Ainsi, il fonde ses idéaux sous un seul signe, l’espoir. L’espoir c’est ce qui fait vivre. C’est le bâton de l’aveugle. Ainsi donc, si on empêche aux personnes de rêver, si on fait mourir l’espoir en des personnes, on les empêche de vivre. Dans les engagements et les luttes que les hommes mènent sur terre, bien plus que la peur, c’est l’espoir en un lendemain meilleur qui sert de boussole.
Un brin d’audace s’impose comme une condition nécessaire à la concrétisation de ses rêves. A ce sujet également Mandela nous parle.

5. Le courage n’est pas l’absence de la peur mais la capacité à la vaincre.

Aux personnes qui ont peur de s’engager dans quelque domaine que ce soit, aux personnes qui ont peur de sortir de leur zone de confort pour affronter de nouveaux challenges, Madiba leur parle. La peur est un état de la nature (humaine). Car tout le monde a peur. Ce qui fait la différence entre les personnes qui entreprennent et celles qui sont cloîtrées par le syndrome du surplace et de la résignation, c’est leur audace. Osez, osez, osez quitte à échouer.

6. L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde.

Elle traduit une évidence n’est-ce pas, cette citation ? Je la trouve belle aussi bien dans sa syntaxe que dans sa sémantique. Plus, elle est plurielle. Comme telle elle s’adresse à la fois au niveau micro et macrosocial. Par son caractère microsocial, la citation invite chaque personne prise individuellement, chaque famille prise individuellement à être ambassadeur de l’éducation. Au niveau macrosocial, j’entends la voix de Mandela interpeller les pouvoirs publics, les organisations non gouvernementales et les associations diverses à être épris des causes éducatives.
De fait, Mandela n’est pas l’ami des parents qui relèguent l’éducation de leurs progénitures aux oubliettes. Il n’est pas le partenaire des gouvernements qui ne ménagent aucun effort pour rendre reluisant leur système éducatif. Ceux-là n’aiment pas le changement.

7. Il est sage de persuader les gens de faire les choses et de les amener à penser que l’idée venait d’eux.

C’est par cette citation que je termine cette note. Comme les précédentes, elle n’est pas restrictive. Elle s’adresse à tous. Loin de vouloir asphyxier les autres, Madiba, était aussi une personne qui sait s’effacer. Il promeut le « faire la place aux autres ». Chez lui, on ne peut entendre, ni lire des propos nombrilistes ou narcissiques. Dans les rapports quotidiens dans nos milieux variés, l’icône de la lutte contre l’apartheid nous enseigne de reconnaître le mérite des collaborateurs. C’est le chemin de la cohésion.

Mandela était un président, un conseiller, un coach, un motivateur. Ses propos ne s’arrêtaient pas qu’à son pays. Ils ont traversé les frontières. Ils n’ont pris aucun ride. Car aujourd’hui encore ils résonnent dans mon cœur. J’espère qu’ils résonneront dans le vôtre et vous boosteront dans vos actions quotidiennes.

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